Extrait (volume 4)

La femme sans peur (Volume 4 – version provisoire – WikiLeaks approved)

 

 

1

 

Je me rappelle.

C’est tout vert. c’est un petit coin de verdure derrière la maison. Il y a quelques arbres et c’est humide. Ça doit être la mer ou la pluie. Je ne sais pas.

Quand on a 7 ans, on se soucie peu de ces choses-là.

J’aime bien y venir, dès que je peux, dès qu’on me laisse libre, dès que je veux oublier.

Je m’agenouille au creux des arbres et là, je les retrouve.

Ils sont calmes, immobiles, paraissant écouter les mouvements de la mer au loin. Parfois, j’ai l’impression que leurs antennes bougent en rythme avec les rouleaux qui s’écrasent là-bas. Je reste sur mes genoux, longtemps. Mon corps aussi commence à se mettre en mouvement, lentement.

Leurs antennes, mon corps, les branches des arbres, j’ai compris qu’on se parlait. C’est un langage différent, sans mots, tout en lente oscillations.

Le chef d’orchestre, c’est l’océan.

Le Pacifique, au loin, gronde un peu, mais pas trop. Juste ce qu’il faut pour que la nature et les enfants l’entendent à l’unisson.

Une oreille adulte ne remarque rien. Juste du bruit qui donne des envies de ne pas travailler et de s’allonger sur une serviette de bain, au soleil. Ces désirs ne sont que les miettes de temps oubliés.

Car pour nous, c’est différent.

Chaque vague, chaque retrait, chaque rouleau possède une signification. Ce n’est pas dans le dictionnaire qu’on l’a trouve mais ailleurs, en soi.

A chaque fois que je m’agenouille et que mes paupières se ferment, le rythme me prend immédiatement. Je peux dire si la mer est contente ou si elle est en colère pour quelque pollution que ce soit. J’ouvre encore les yeux et mes amis sont là, entre les racines des arbres, dans la fraicheur des herbes, antennes qui se balancent insensiblement.

Tous les trois, ils me parlent. Ils me racontent leur vie, leurs espoirs, leurs drames et moi je les écoute, avec l’oreille de mon cœur.

Combien de fois j’ai eu envie d’en saisir un et de l’emmener dans ma chambre secrètement. Je le comprends bien, ils sont d’accords. Ils savent que je les traiterai avec respect et simplicité, comme seuls les enfants savent le faire.

Pourtant, elle m’a dit non. Un non sec et abrupt, un de ceux qui me faisaient pleurer mais auxquels je me suis habituée. On s’habitue à tous les langages, celui de l’amour, celui de l’amitié, celui de la nature ou celui de la froideur.

J’ai envie aujourd’hui.

J’ai envie de leur montrer ma chambre. J’y ai bâti une petite maison avec des bouts de cartons. J’ai découpé, plié, colorié tout moi-même. J’ai bien pris soin de tout mesurer. Chaque côté, chaque longueur, chaque diagonale est une proportion de la porte d’entrée qui fait 1,618 centimètres de longueur. Mais, personne ne l’a vue parce que… personne ne vient dans ma chambre.

Alors oui, aujourd’hui j’ai vraiment envie.

Mes mains, posées sur mes genoux, tremblent un peu.

Je peux ? Je demande.

Un rouleau chantant s’écrase au loin, derrière moi. Un coup de vent dans les branches fait voler mes cheveux blonds. Les trois escargots immobilisent leurs antennes. Petit à petit, ils les rétractent, sauf un.

Après quelques secondes, il n’y a plus que deux coquilles et un joli gastéropode de couleur claire qui semble tendre ses antennes vers l’avant, vers moi.

Derrière la mer ne bouge plus, au-dessus, les branches sont immobiles.

C’est la chose juste à faire.

J’avance ma main que j’essaie de calmer tellement mon cœur bat fort. Je saisis délicatement l’escargot qui réagit à peine lorsque je le saisis. Il n’est pas bien gros mon ami.

Je me redresse lentement et, tout en lui parlant, je reviens vers la maison. Je garde mes yeux fixés sur lui et il m’écoute, ce qui est normal. Nous passons par le potager, entre les plants de tomates et autres légumes.

Je vais enfin pouvoir jouer avec un compagnon et lui montrer ma jolie maison. Ma création.

Pour lui.

Alors que j’arrive au bout de l’allée, je vois dans mon champ de vision apparaitre une paire de bottes qui me barre le passage. Mon cœur fait un bond. L’excargot l’a senti aussi et s’est immédiatement recroquevillé dans sa coquille.

Ma mère, les bras croisés, sécateur en main, m’observe.

“Trinity, jette-moi ça immédiatement.”

Le ton est sec. Elle est belle. Même en tenue de jardinier, avec bottes, pantalon, salopette et chapeau en paille, elle est toujours élégante.

“Juste aujourd’hui, maman…”

Elle sourit. Son visage pale, respire les mystères anciens et les déesses des temples. Une bouche parfaitement ourlée laisse apparaitre des dents nacrées. Ses yeux bleus, plus clairs que les miens, presque transparents m’impressionnent toujours. C’est difficile de soutenir son regard.

Mais j’ai 7 ans et je ne suis plus un bébé.

“Je le garde un peu et ce soir je le remets dehors, promis.”

Ma mère secoue la tête et hausse les sourcils, comme si elle répétait la même chose pour la millionième fois.

“Je ne veux pas de cette bestiole dans la maison. Jette-là.”

C’est à ce moment-là que je fais mon erreur.

Au lieu de jeter mon ami au loin où il roulerait dans la terre meuble, je secoue la tête dans un dernier signe de défi et je le dépose délicatement sous un pied de tomates. Je lui chuchote quelques mots et puis d’un coup, je détale vers la maison. Je ne veux pas voir le visage victorieux de ma mère.

Je cours, je cours jusqu’à la porte-fenêtre de l’arrière de la maison et je m’engouffre dans le couloir. Je ne change même pas mes chaussures en entrant et puis, soudain je stoppe, d’un coup. J’ai… entendu. Un appel au secours.

L’océan ? Les branches ? Mes amis ?

Je reviens doucement sur mes pas, le cœur battant la chamade. Je glisse un œil par la porte-fenêtre.

Là-bas, je vois la botte de ma mère se lever et retomber lourdement, talon le premier, près du plant de tomates.

Je crie mais aucun son ne sort de ma bouche.

Personne ne peut m’entendre.

Personne ne sait mon malheur.

Personne ne me comprend.

Personne sauf la mer, les arbres et mes petits amis.

 

 

2

 

Célestina joue à la poupée.

Ce n’est pas qu’elle adore ça mais bon, les cadeaux de la famille et des amies de maman font qu’elle possède une maison complète du style Barbie et une grosse poupée qui ne correspond pas à la taille de la maison.

Alors que d’habitude, elle n’y joue pas, aujourd’hui, elle y passe des heures.

Ce qu’il y a de formidable avec les maisons de poupées, c’est qu’elles sont bien faites, avec beaucoup de détails et on peut même enlever le toit pour mieux y voir.

La fille de Christina en oublie le temps qui passe.

Elle a trouvé la personne idéale pour jouer avec cette maison.

Ses copines de classe auraient préféré Barbie ou Ken, mais Célestina a toujours trouvé ces-derniers ridicules. Ils manquent de vie. Ils ressemblent à des pantins. Comme beaucoup d’adultes qu’elle croise dans l’hôtel où travaille maman.

Par contre, son partenaire de jeu qui arrive à l’instant dans le salon de Barbie est bien vivant.

Et ça c’est génial !

Le tout, c’est d’être très patient.

Célestina, allongée à plat-ventre devant sa maison, les mains sous le menton, attend, les yeux fixés sur la porte de la mini-cuisine.

Une antenne apparait, prudente.

Puis une deuxième.

“Allez, encore un effort Speedy, on va prendre le thé dans le salon.”

Le petit Euxina ronchonne. On vient de le sortir de l’espace tout noir où il était coincé et le voilà en pleine lumière, affamé, en train d’avancer en terrain inconnu. Il capte quand même des phéromones pleines de douceur et de gentillesse.

“Tu y es presque monsieur le scarbot, vas-y, j’ai déjà tout préparé.”

Si Speedy avance à un train d’enfer – pour lui – c’est qu’il a surtout senti des molécules alléchantes, pas loin. Il a besoin de retrouver des forces après son jeûne forcé. Il en a vraiment besoin avant de continuer à secourir celle dont il a perçu les ondes lointaines. Elles étaient hachées et pleines d’angoisse. Alors, il fonce Speedy.

Il y a un temps pour l’AFA et un temps pour l’action.

Célestina se relève et tape dans ses mains.

“Bravo monsieur le scarbot ! Bienvenue dans mon salon. Alors au menu, il y a du thé, des petits sandwiches, et des feuilles de salade, juste pour toi. Tu m’excuseras mais la salade je te la laisse d’accord ?”

Speedy incline ses antennes.

“C’est bien ce que je pensais,” reprend Célestina.”Je savais que ça te ferait plaisir. On commence ?”

L’Euxina circumdata lui brûle la politesse et attaque la salade à coups de radula bien sentis pendant que la petite fille prend dans une main un mini-sandwich en plastique et dans l’autre une tasse minuscule remplie d’eau.

“Attends Speedy, attends ! Il faut trinquer d’abord. Les grands ils font souvent ça quand c’est important.”

Célestina note tout de suite qu’un problème se pose. Pour faire tchin-tchin, il faut que les verres soient tenus à bout de bras avant de s’entrechoquer. Dans le cas du petit gastéropode, ça va poser un problème.

Pour la fille de Christina, ce souci ne dure qu’une seconde. Comme pour tous les enfants, il y a toujours une solution et elle a déjà trouvé la sienne. Elle approche sa mini-tasse de Speedy et d’un petit coup sec, elle touche la coquille de l’Euxina.

“A la tienne !” dit-elle avant de boire le contenu de la tasse.

Speedy, lui, a bien senti le coup venir mais comme les senteurs qui entouraient le mouvement étaient pleines de joies et de douceur, il n’a pas tenté le moindre mouvement de recroquevillement. Il a d’ailleurs trop faim pour ça. Non, il continue à mâchonner avec sérieux les feuilles vertes de la salade posées sur une mini-table rose. Il est d’ailleurs lui-même sur la table. Célestina n’a pas réussi à le faire rester sur une des chaises de la maison de Barbie.

“Bon, allez Speedy, il ne faut pas trop manger sinon tu vas être malade.”

Le petite fille saisit le gastéropode qui s’agite dans tous les sens, mécontent de voir son festin interrompu.

Célestina semble comprendre son désarroi et l’amène devant son visage, le regardant, yeux dans les antennes.

“Tu sais, si tu manges trop, tu vas faire une indigestion. Maman me dit toujours ça et puis, de toute façon, avant de se coucher, il faut toujours prendre un bain.”

L’Euxina est devenu immobile. Il a sans doute senti le souffle chaud de la respiration de la petite fille. C’est doux et agréable, plein de senteurs fraiches. Il y a de la pureté là…

Célestina elle, passe dans une autre pièce de la maison de poupée et pose Speedy dans la baignoire. Ce dernier se met immédiatement en marche pour en sortir.

“Attends, Speedy, attends ! Je n’ai même pas mis l’eau…”

Mais le petit gastéropode n’en a que faire. Tirant derrière lui sa longue coquille torsadée, il sort de la mini-baignoire en plastique rose.

La fille de Christina fronce les sourcils.

“Dis donc toi, ne me dis pas que tu n’aimes pas te laver ?”

Speedy, déjà hors de la baignoire, se glisse dans la minuscule salle de bains en direction de la douche.

Célestina sourit.

“Ah, j’ai compris, tu préfères les jets d’eaux, c’est ça ?” Elle se penche sur lui pour chuchoter. “Moi aussi je préfère. C’est plus rapide et ça fait comme les grands.”

Speedy a senti à nouveau ce souffle chaud et doux. Pris dans ce bombardement de phéromones plaisants, il s’arrête.

Juste a côté de la minuscule douche.

D’un air entendu, Célestina le saisit de deux doigts.

“Toi et moi, on se comprend et on va bien s’entendre…”

Elle le pose dans la douche et lui verse dessus le contenu de la soi-disant mini-tasse de thé. La réaction de l’Euxina est immédiate. Il se recroqueville immédiatement dans sa coquille et ferme sa porte d’entrée.

Célestina hoche la tête.

“Tu as raison, ça sera plus facile.” Elle prend une brosse à dents qui était entreposée dans la chambre jaune et tout en maintenant Speedy d’une main, elle commence à le brosser doucement, sourcils froncés, extrêmement concentrée. “Le plus dur c’est de bien nettoyer sous les bras et l’arrière des jambes.”

Le fait que le gastéropode n’ait ni l’un, ni l’autre ne la dérange pas du tout. Elle nettoie bien chaque interstice de la coquille, s’attardant un peu plus longtemps sur la strie blanche de la colle appliquée par Trinity, lors de l’accident du gastéropode.

A l’intérieur de la coquille, s’il le pouvait, Speedy hausserait bien les antennes au ciel. Il sent bien les crissements sous forme d’ondes saccadées qui lui arrivent tout autour de lui. Cela brouille ses perceptions.

Donc, il faut être patient.

Avant d’aller sauver sa maitresse.

 

79 thoughts on “Extrait (volume 4)

    • C’est fait, merci beaucoup ! Il y en a sûrement d’autres car c’est une version provisoire, n’hésitez pas à me les signaler. 😉

    • Merci beaucoup Jean-Jacques, ça c’est un vrai compliment !… mais ne mourez pas de suite, d’accord ? Attendez la suite. 😉

    • Merci Charles-Henri ! Ça me touche beaucoup et m’encourage encore plus à continuer à partager la suite de l’histoire. 😉

  1. Bonjour, je viens de lire les 3 volumes en moins de 24h… Quand soudain…. Plus rien !!! Vite la suite !!!! En tout cas, félicitations pour cette charmante histoire, rebonds et suspens, love love… Tout y est !

  2. bravo pour ces trois premiers volumes que j’ ai dévoré en 48 h .vivement la suite.merci pour le récit plein de poesie et de charme, d’originalité et d’ imagination….tout ce qu’il faut pour s’évader .

  3. Je viens de terminer les trois premiers tomes, j’ai adoré ! J’espère que le quatrième va arriver à la vitesse Trinité et pas à celle de Speech.
    Merci pour ces bons moments.

    • Merci beaucoup Patricia ! Oui, on espère tous et toutes que ce sera à la vitesse “Trinity”. 😉

      PS : Speedy ronchonne…

  4. Je viens de finir en peu de temps les 3 premiers volumes. J’attends impatiemment la suite et le dénouement de l’histoire.

  5. Arretez de lui écrire et de le déconcentrer! Le temps passé à répondre c’est du temps en moins pour écrire et je veux la suiiiiiiiite! :)

    • Merci beaucoup Caro de penser à ma tranquillité ! Ceci dit, les commentaires tels que ceux-ci sont extrêmement encourageants pour moi et me motive encore plus pour continuer la rédaction. 😉

  6. Like like like…. J’adore Speedy et Trinity et attends la suite avec impatience,
    Je ne vois plus les escargots de la meme maniere!! Hier ma fille de 4 ans a ramasse un escargot et je lui ai raconte en qq mots les aventures de Speedy, On la ramene a la maison et il est dans une boite avec des feuilles de salade :) ca ne serait pas arrive sans ce joli roman.
    Merci et bravo

    • Merci infiniment Myriam pour cette belle histoire ! Cute !

      Je remarque que votre fille a pratiquement le même âge que Célestina… c’est amusant parce que dans le volume 4, elle et Speedy vivent une jolie histoire, 😉

  7. Arrrggg !!!!! J’ai téléchargé les 3 tomes depuis amazon. J’ai lu les 3 en une semaine. Très surprise de découvrir que tout s’arrête d’un coup. Je n’avait pas pensé qu’il pouvait y avoir une suite. Je suis frustrée de devoir attendre la suite et surtout impatiente de découvrir la suite des aventures de Speedy mais surtout de savoir qui est ce David. Même si j’ai ma petite idée !

  8. Merci de nous faire partager cette belle histoire riche en dénouements….. le quatrième volet est bien sûr attendu avec impatience 😉

  9. Super histoire :)
    On y entre à fond et ça prend complètement ! Envie de dévorer la suite comme un Speedy sur une belle tranche de champignon !!

    • Merci Mary, c’est très gentil ! Lorsqu’il a entendu les mots “tranche de champignon”, Speedy a dressé les antennes. 😉

    • C’est un exploit Vanessa ! Plus rapide que vous je ne crois pas que ça existe. 😉 (A part Speedy ?)

      Merci beaucoup et à bientôt pour le volume 4. :)

  10. J’attend le 4ième avec impatience – mais je pense que David est soit Gianmarco ou Paul Davenport -(ou c’est le même) j’espère que Trinity va envoyer sur le bonhomme son patron un jour et va partir en affaire

        • Merci Patricia33 ! Speedy m’indique que je dois arrêter de tout révéler car sinon il n’y aura plus de surprise à la lecture des volumes suivants… En tout cas, je trouve votre proposition intéressante. De plus, il m’énerve aussi Nick Burr ! 😉

  11. Merci Jean-Philippe -Peut-être je vous crois – j’ai encore plus hâte de lire le 4e volume – mais ne me dites pas qu’elle va revenir avec son chum en San Diego vers quel mois le livre s’en vient
    Ghyslaine-

  12. J’espère que Celestina et Speedy vont finir par communiquer et surtout que Trinity règle une bonne fois pour toutes ses problèmes avec sa mère .Je suis sure que c’est son ex fiancé et qu’il ‘profite de son absence pour lui piquer ses meubles. Et je croise les doigt pour que ce ne soit pas Nick chez Trinity, une petite faillite personnelle s’ imposerait pour ce misogyne.pas très flatteurs tous ces portraits d’hommes. Jean philippe ne seriez vous pas féministe? En tout cas pressez Speedy car je grouille d’hypothèses pour la suite mais j’espère bien que vous allez m’etonner

    • Zina, quelle imagination ! Vous devriez écrire vos propres histoires, vous savez ?

      Étonner la lectrice ou le lecteur est la chose la plus difficile à faire en écriture, surtout lorsqu’on essaie de le faire régulièrement dans l’histoire. Mais c’est comme un jeu passionnant et j’ai grand plaisir à préparer les petites intrigues qui vont, je l’espère, vous surprendre. 😉

  13. Je suis en vacances à Cuba et je croyais avoir assez de trois livres !!!!! Mais je suis restée sur ma faim. En revenant au Québec j’apprend que je dois attendre le 4e ou la la!!!! Merci de m’avoir accompagné !

  14. Tout comme christina j ai hâte de retrouver mon amie trinity! … et de savoir ce qu est devenu le beau gianmarco!
    L attente va etre longue… aussi lente que les deplacements de l intrepide speedy.

    • Merci Sarah ! Je vois que tu fais dans l’humour qui nous fait tous et toutes sourire. Sauf Speedy qui reste un peu grognon, parce que personnellement, il trouve que sa vitesse de pointe est extrêmement rapide. 😉

    • Merci beaucoup Anne pour votre commentaire ! Oui, oui, le numéro 4 se prépare ! Aux petits oignons, c’est promis. 😉

  15. SVP.. je cherche comme une folle le volume 4 !! Bravo ! comme littérature détente on fait pas mieux !! Je ne mangerais plus jamais d’escargots…

  16. Un vrai coït interrompue…de lecture bien sûr. Je ne veux même pas commencer un autre livre. Vite vite le volume 4 mais sans négliger le nouveau venu bien sûr.

    • Merci Michèle pour l’image voluptueuse ! Si la lecture est comme l’amour, alors plus l’attente est longue et meilleur c’est, non ? :)

      PS : Le volume 4 n’est pas précoce, c’est vrai. Ceci dit, il saura vous combler, le moment venu, promis ! 😉

  17. J’ai téléchargé les 3 tome par amazone. Aucun regret super histoire j’attend la suite avec impatiente. Bonne rédaction en espérant lire la suite très vite

      • cc lu les 3 tomes en deux jours et demi ! du jamais vu ! la suite c’est quanddddddddddddddddddddddddddddd ????????????????????????????
        bisous à toi et surtout à ma nouvelle amie, trinity et surtout Speedy ! je l’adoooooooooooooooore !

        • Merci infiniment Valérie ! Vous devez avoir le record pour les 3 volumes… de quoi rendre jaloux Speedy face à votre pointe de vitesse de lecture. 😉

    • Merci beaucoup Geneviève ! Que de beaux compliments digne du Duomo de Milan… en face duquel Trinity se trouve en ce moment, en pleine course poursuite. 😉

  18. Adorée les 3 tomes que j’ai lut en une semaine! Hâte de lire la suite j’adore Speedy.Merci de me donner du courage pour combattre mes peurs, bien qu’elle sois moins importante que celle de Trinity 😉

    • Tant mieux si elles sont moins importantes que celles de Trinity, Jade ! Et merci pour les mots gentils qui me touchent. A bientôt pour le volume 4. 😉

  19. Wow! Vraiment adoré les trois premiers volumes! Et maintenant, carrément frustré que le quatrième soit encore en gestation…. petite question: sera t’il le point final de la Speedy n Trinity saga? Ou y aura t’il d’autres tomes à suivre? Dans ce cas, j’aimerais autant attendre, et finir tout d’une traite! Trop frustrant de devoir attendre!
    De toutes façons, un grand bravo, et un grand merci pour ce très bon moment en compagnie de personnages vraiment attachants et si inattendus! Un escargot en guise de «pet«, il fallait vraiment y penser!

    • Merci beaucoup Jean-Pierre ! Ce que je peux vous dire (Speedy m’oblige à garder le secret), c’est que le volume 4 ne sera pas le point final. 😉

      PS : Rendez-vous en juin…

  20. Quel monde! C’est l’aventure! J’adore les road movies! Et j’adore les lacs!: ça me donne envie de prévoir un voyage là bas et je t’assure que ce n’est pas pour te flatter mais parce que je kiff l’Italie et je kiff les lacs!!!!! Trop sympa! En plus, c’est marrant et épanouissant, Super chouette!
    Mais zut zut zut, tu nous laisse en plan comme ça! Qui est sur la photo? Pourquoi la CIA? …… Quel suspens….. a quand la suite?

    • Merci pour les compliments ! (Même si tu kiffes l’Italie et les lacs.) 😉

      Il y a une autre lectrice qui m’a dit (sur facebook) qu’elle a fait le voyage à Orta après la lecture du livre ! Cela me fait très plaisir car je suis allé repérer sur place et tout est authentique… même le chien blanc sur la porte !

      Enfin pour toutes tes questions, réponse en juin. :)

  21. J’ étais phobique des escargots à un point que vous n’imaginez même pas votre histoire m’a “presque” réconcilié avec eux j’attends le volume 4 avec impatience

    • Merci Christine ! Ça c’est une excellente nouvelle !… :)

      (Le volume 4 arrive pour la dernière semaine de juin.)

    • Merci beaucoup Lydia ! Vous savez, les 10 volumes sont sortis maintenant… et la série est terminée. 😉

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